Au fil des maux
La sonnerie retentit, annonciatrice du colis tant attendu. Sa commande avait été passée, il y a maintenant une dizaine de jours et l’impatience le gagnait de plus en plus. Il n’avait guère confiance aux achats sur le net, mais il venait d’épuiser son stock. La sonnette retentit de nouveau. L’auteur enfila, vite fait un jean et descendit les trois étages de son immeuble. Il ne prit pas l’ascenseur, de peur de rater le coursier et de devoir récupérer son achat, au centre de colis de son quartier.
Une petite signature et le colis en main, il entreprit de remonter à pieds jusqu’au troisième. Il referma la porte de son domicile derrière lui, un grand sourire sur les lèvres.
Dix jours d’impatience et enfin sa commande était arrivée, comblant le manque de matière.
Il déballa fébrilement son paquet et fut surpris par sa petite taille. L’emballage était bien fait et le prix raisonnable, ainsi que les critiques positives sur le forum du site « Orthographe & Bons Mots », l’avait décidé dans son achat.
Ouvrant enfin, l’enveloppe contenant le lot de « Fotes d’Ortau Grafe », l’auteur jubilait de plaisir.
Reprenant place devant son ordinateur, il reprit l’écriture de ses histoires débiles.
L’aksidan survain bruskeman laursqueu, d’in cou de coude dan le saque de fote d’Ortau Grafe, ile ranvairsa son quontenu sure laurdinateur quom on ranvairsse une tass deu quafai. Loteur raga, ceu dizan quil navet pad eu deu chensse, degea quil neu lui raistai queu pe deu ponctuassion pour finir son text. Raaaa, Staupan laurdinateur, ile neu repri queu leu landemin.
Ses finni